A la fin du premier trimestre 2016, la présidente du DLR, Sonia Dubès, cédera sa place à la tête de la fédération des distributeurs, loueurs et réparateurs de matériels pour le BTP et la manutention. Reste à lui trouver un successeur.
Dès sa prise de fonction en 2012, celle qui dirige également l’entreprise Normandie Manutention avait annoncé qu’elle ne ferait pas plus de deux mandats. Fidèle à ses propos d’alors, elle quittera la présidence de l’organisation professionnelle après quatre années de bons et loyaux services. "Pour moi, une fédération est un lieu de passage pour un président. Ce n’est certainement pas un lieu où l’on doit s’installer. Vous savez, les baronnies me font peur, qu’elles soient dans les fédérations ou dans la sphère politique", confie-t-elle.
Alors que plusieurs noms circulent déjà, Sonia Dubès s’interdit d’évoquer une personne en particulier, mais ne se prive pas de définir le profil qu’elle aimerait voir émerger. "Après avoir eu un représentant du monde des loueurs puis un autre du monde de la manutention, je trouverais cela pertinent qu’il s’agisse de quelqu’un issu de la distribution. Nous avons trois métiers, il faut savoir tourner", estime-t-elle.
La quête de l’oiseau rare est lancée afin de trouver celui, ou celle, qui saura mobiliser et démontrer la motivation nécessaire pour conduire les nombreuses actions de la fédération dans un contexte de marché en profonde mutation.