Selon l’AFP, Asahi Kasei Construction Materials serait impliquée dans une affaire de falsification intentionnelle de mesures de construction, touchant 3 040 immeubles résidentiels, usines, entrepôts, écoles ou hôpitaux à travers le Japon, après la découverte de mouvement suspect d’un des bâtiments d’un complexe à Yokohama (banlieue de Tokyo).
La société Asahi Kasei Construction Materials a reconnu récemment qu’une partie des pieux des fondations de 4 immeubles résidentiels de Yokohama n’était pas ancrée pas comme il se doit dans le substratum rocheux mais étaient plus courts. Un salarié a avoué avoir rectifié les chiffres. Il n’est à ce stade pas exclu que doivent être démolis et reconstruits les quatre immeubles de ce complexe de 705 appartements terminé en 2007.
Des malversations immobilières se succèdent ces derniers temps à travers le pays, souligne la presse locale, rappelant notamment de récents maquillages de données de boudins parasismiques en caoutchouc par un employé de la société Toyo Tires. De nombreux Japonais ont aussi encore en tête un retentissant scandale de falsification de données antisismiques de résidences et d’hôtels dans le but de "casser les coûts de construction". Cette affaire de 2006 avait jeté le doute sur de nombreuses constructions et profondément choqué les Japonais, dont le pays enregistre 20% des séismes les plus violents de la planète.