Suite à la COP21, l’industrie cimentière représentée par le Sfic réaffirme son ambition de réduire significativement les émissions de CO² générées par la production de ciment. Une synthèse des meilleures pratiques des cimentiers et des développements de produits innovants est mise en ligne sur le site www.infociments.fr.
La synthèse, intitulée "L’industrie cimentiière française et la réduction des émissions de Co²", revient notamment sur les deux axes de travail du secteur pour réduire ses émissions de carbone : l’usage croissant de combustibles alternatifs (via la valorisation de déchets) et l’usage de la valorisation matière à différentes étapes du processus cimentier.
Pour mémoire, en 2014, les cimenteries ont valorisé 950 000 tonnes de déchets énergétiques ce qui a permis d’économiser l’important de plus de 500 000 tonnes équivalent pétrole de combustibles fossiles. Le taux de substitution, actuellement de 35,8% en 2014, devrait passer à 50% d’ici 2020.
Dans le second registre, l’industrie cimentière a recyclé 2,6 millions de tonnes de matières minérales en 2014 qui ont avantageusement remplacé le clinker. Résultat : une double réduction des émissions de CO² avec une baisse des émissions irréductibles liées à la décarbonatation du calcaire, et la diminution de l’énergie nécessaire à la fabrication du ciment.
Afin de poursuivre ses efforts, le secteur travaille au développement de ciments bas carbone, à la recherche de nouveaux champs d’application pour le recyclage des bétons de déconstruction, ou encore à la captation du Co² par des micro-algues.