Gilles Courteix, président de la FFB Rhône-Alpes, rappelle au gouvernement que le maintien de mesures "d’urgence" est essentiel au redressement du secteur du bâtiment sur le long terme.
La FFB Rhône-Alpes estime que le projet de la loi de Finances pour 2017 "préserve l’essentiel des dispositifs d’accompagnement pour ce qui concerne les marchés du bâtiment"; à savoir le prêt à taux zéro (PTZ), les dispositifs Pinel et Censi-Bouvard, la TVA à taux réduit, le Crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) ou de l’éco-prêt à taux zéro. Néanmoins, il faut s’assurer de leur maintien pour "ne pas briser l’élan du redémarrage" qui se dessine dans le secteur.
En ce sens, la FFB Rhône-Alpes insiste pour que "les débats budgétaires qui vont s’ouvrir ne viennent pas remettre en cause ces éléments indispensables à l’activité encore très fragile du secteur". En outre, elle met en garde le gouvernement sur le risque d’une multiplication ou d’un durcissement des règles dans le cadre des travaux de rénovation de bâtiments.
"Des obligations sèches de travaux peuvent conduire à des blocages de transactions ou au recours à du travail low-cost. Ce n’est pas le moment !", prévient Gilles Courteil, président de la Fédération. "Veillons à garder un équilibre entre des bâtiments plus performants, des niveaux de coûts acceptables et des solutions techniques déployables".