Surfant sur l’actualité des élections législatives qui se dérouleront les 11 et 18 juin prochains, la Fédération Française du Bâtiment publie 112 propositions pour, dixit l’organisme professionnel, «reconstruire la France».
Le monde du bâtiment veut se faire entendre dans le très large débat qui agite actuellement l’hexagone sur le «comment sortir du marasme économique». Difficile en effet de rester muet alors que le secteur du BTP est l’un des principaux employeurs de France et qu’il attend beaucoup de la relance économique annoncée par Emmanuel Macron. La FFB a donc consulté 3.000 entrepreneurs et artisans et en a livré un document qui «reflète les revendications du monde du bâtiment à quelques semaines de ce scrutin essentiel». Il est calqué sur son modèle publié en septembre dernier et qui s’adressait aux candidats à l’élection présidentielle. Accessible sur le site internet de la FFB, cette feuille de route des souhaits de la filière construction intègre tout ce qui touche au quotidien des entreprises du secteur : législation du travail, fiscalité, urbanisme, marchés, sous-traitance, etc. La FFB veut même aller plus loin puisqu’elle prévoit des rencontres avec l’ensemble des candidats pour parler de ses revendications les plus urgentes. La Fédération a en effet des priorités en haut du panier : la suppression du compte pénibilité, la lutte contre le dumping social et le travail illégal, l’assouplissement des règles d’embauche et de licenciement, la réforme du RSI, ou encore l’amélioration de la trésorerie des entreprises. A priori, des souhaits pas si incompatibles que cela avec le programme du nouveau locataire du palais de l’Elysée.