Selon une étude de l’UFC-Que choisir publiée ce mercredi 26 février, la quasi-totalité de la population française disposerait d’une eau potable de bonne qualité. En revanche, les nappes phréatiques demeurent polluées, notamment à cause de l’agriculture intensive.
La contamination de l’eau a reculé en milieu urbain (-35% par rapport à 2012) mais a progressé dans les campagnes (+8%), les petites collectivités n’ayant pas les moyens d’investir dans une rénovation des installations de traitement. Les pesticides agricoles constituent la première source de pollution des eaux (63%), l’occasion pour l’UFC-Que choisir de rappeler que la Politique agricole commune (PAC) est soumise à des directives européennes en matière de préservation de l’environnement. Directives que les autorités françaises, d’après l’association de consommateurs, ne respectent pas.
En réalité, les investissements des agences de l’eau et les budgets des entreprises du secteur (Veolia, Suez…) portent davantage sur la dépollution des eaux que sur la préservation des nappes phréatiques et la promotion d’une agriculture plus écologique.