Degrémont, spécialiste de la production d’eau potable et du traitement d’eaux usées, précise ses objectifs pour les années à venir. La filiale de Suez Environnement souhaite notamment se consacrer au dessalement.
D’après les estimations de Degrémont, le stress hydrique devrait toucher environ 4 milliards de personnes à l’échelle mondiale d’ici 2030. Au même horizon, 40% des besoins en eau des collectivités territoriales et des industriels ne pourront être assurés par l’eau douce. D’où l’importance de se tourner vers le secteur du dessalement pour la filiale de Suez Environnement, qui rappelle que 97,5% des réserves aquatiques de la planète sont composées d’eau de mer. Degrémont table notamment sur ses 255 usines de dessalement dispersées dans le monde pour se positionner sur le marché. La société de traitement rappelle par ailleurs qu’elle dispose d’un certain nombre de technologies et qu’elle investit dans la R&D (Recherche & Développement).