La branche chinoise du groupe Veolia est accusée par les médias chinois d’avoir "utilisé des méthodes peu onéreuses pour purifier l’eau" de la ville de Lanzhou dont la gestion de l’eau a été confiée à une coentreprise détenue à 45% par le groupe français.
Vendredi dernier, une grave pollution au benzène a été détectée dans les eaux de la ville de Lanzhou en Chine. La municipalité avait coupé brutalement l’approvisionnement en eau après s’être aperçue de la pollution. Montrée du doigt par des médias chinois, Veolia Chine se voit reprocher d’avoir attendu 18h avant l’arrêt de l’approvisionnement en eau et d’avoir "utilisé des méthodes peu onéreuses pour purifier l’eau". Echaudés les médias ont appelé à "récupérer le contrôle de l’eau à Lanzhou et en confier la gestion à une entreprise d’Etat".
Ce point de vue très radical, partagé par de nombreux médias chinois, reste néanmoins nuancé. D’autres services de presse ont rappelé que les autorités locales ont aussi leur responsabilité, notamment celle de couper l’approvisionnement en eau. En outre, certains exhortent à ne pas se tromper de coupable. La pollution au benzène étant à mettre sur le compte de la société chinoise CNPC.