La construction, par Alstom Renawable Power, de fermes d’éoliennes offshore et d’usines de production dédiées en Normandie, avait été retardée à cause du rachat d’Alstom par General Electric et de la réalisation d’enquêtes publiques. Aujourd’hui, le dossier semble de nouveau sur les rails.
D’après le quotidien économique Les Echos, les enquêtes publiques portant sur les fermes d’éoliennes offshore de Fécamp (Seine-Maritime) et de Courseulles-sur-Mer (Calvados) s’achèvent. Ce lundi, le président d’Alstom Renawable Power, Jérôme Pécresse, a rencontré les élus locaux pour leur assurer que le groupe français construirait bel et bien deux usines à Cherbourg-Octeville (Manche), usines dédiées à la fabrication de pales et de l’équipement des mâts de ses éoliennes Haliade 150. Quant aux fermes offshore, elles devraient être installées au sein des parcs en mer gérés par le consortium Eolien Maritime France, mené par EDF Energies Nouvelles. 500 emplois directs pourraient être créés pour les parcs offshore, et 200 pour les sites de production.
Sur le plan juridique, des recours peuvent toujours être déposés sur les deux projets dont les enquêtes publiques doivent se terminer le 8 octobre prochain pour Fécamp, et le 10 pour Courseulles. Côté financements, les collectivités locales ont déjà acté le déblocage de 100 millions d’euros d’aides publiques pour adapter les infrastructures portuaires de la région à l’arrivée des sites Alstom. Enfin, les acteurs du dossier sont loin de négliger un autre secteur au potentiel énorme : celui de l’hydrolienne. Le site du Raz Blanchard, à l’ouest de Cherbourg, a été retenu pour accueillir 11 machines de ce type à l’horizon 2018.