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ENVIRONNEMENT

Aequorea : le projet flottant qui recycle les déchets plastiques du 7è continent

PUBLIÉ LE 24 DÉCEMBRE 2015
LA RÉDACTION
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Aequorea : le projet flottant qui recycle les déchets plastiques du 7è continent
Vincent Callebaut Architectures a imaginé un projet flottant, baptisé Aequorea, un ensemble de villages subaquatiques constitué à partir des déchets plastiques du 7è continent, basé au large de Rio de Janeiro (Brésil). Un projet imaginaire… ou pas.
 
Ce projet de Recherche & Développement prévoit la construction de 10 000 logements (d’une superficie comprise entre 25 et 250 m²), de bureaux, d’espaces de travail, d’ateliers, de bases scientifiques, de fermes marines, d’espaces agricoles bio, de vergers et jardins communautaires et de lagunes de phytoépuration, le tout répartis sur 1 375 000 m². Ce village subaquatique est imprimé en 3D à partir de l’algoplast, un matériau composite à base d’algues et de déchets plastiques du 7è continent triés puis broyés en granulés. Les microparticules en suspension sont ensuite filtrés sur une profondeur de 10 à 30 m puis mélangés à une émulsion d’algues gélifiantes afin de pouvoir l’extruder sous forme de filaments écologiques. Ces bobines de filaments écologiques sont transformés en matériaux étanches et durables.

Les logements imaginés, les Aequorea, sont bio-construits par calcification naturelle. Ce sont de véritables puits de carbone bleus qui prennent la forme de tours torsadées de 1000 mètres de profondeur. En utilisant l’aragonite (à très forte teneur en carbone) comme matériau de construction pour ses façades transparentes, une Aequorea peut fixer annuellement 2 500 tonnes de CO² supplémentaires sur 1 km². Chaque village accueille jusqu’à 20 000 habitants. On y accède principalement en surface par les quatre marinas recouvertes d’une mangrove s’enracinant sur un dôme flottant de 500 mètres de diamètre. Habitats modulaires, plateaux de co-working, fablabs, recycleries, laboratoires scientifiques, hôtels pédagogiques, terrains de sport, fermes aquaponiques et lagunes de phyto-épuration viennent s’étager de strates en strates.

Pour produire de l’eau potable et de l’eau douce pour l’aquaculture, la centrale océanothermique utilise la pression exercée en profondeur pour vaincre la pression osmotique et séparer l’eau et le sel via une membrane semi-perméable. Le renouvellement de l’air se fait soit naturellement par convection à travers les cheminées à vent innervant les quatre branches de la torsade, soit par la station à oxygène par électrolyse de l’eau de mer.
 
Crédit photo : Vincent Callebaut Architectures
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