La start-up PearL propose un tapis biosorbant non tissé 100% naturels (valorisation d’écorces d’arbres) capable de filtrer une grande variété de polluants contenus dans les eaux.
«Des essais pilote menés sur des effluents industriels chargés en métaux lourds ou en radionucléides ont montré une efficacité de traitement égale ou supérieure aux procédés actuels sur charbon actif et/ou résines échangeuses d’ions, pour des coûts d’installation et de fonctionnement beaucoup plus faibles», explique son concepteur. L’eau à traiter passe au travers de Biosorb sur lequel se fixent les polluants par phénomène de sorption, et peut ensuite rejoindre directement le milieu naturel. Une fois saturés en polluants, les tapis peuvent aisément être incinérés et certains métaux régénérés si besoin. «Biosorb répond à de nombreuses problématiques industrielles dont le traitement était jusque là non technico-économiquement viable», insiste la société PearL qui cite les «résultats prometteurs» des essais réalisés début 2016 sur des échantillons d’effluents chargés en métaux lourds issus du traitement des "boues rouges" de l’usine Altéo de Gardanne.