L’association France Nature Environnement (FNE) fait savoir que deux filiales de Vinci et Bouygues Construction, à l’origine de la construction de la LGV Sud Europe Atlantique, auraient été condamnées pour le non-respect de plusieurs règles environnementales liées à la qualité des cours d’eau et la protection de la faune et la flore. Précisions.
Les entreprises mises en cause par FNE - Cosea et DTP - auraient été condamnées à plus de 40 000€ d’amende par le préfet d’Indre-et-Loire. L’information est révélée par un tweet de l’association environnementale relatant les faits : "les deux entreprises ont notamment rejeté directement dans les rivières des eaux polluées sans les assainir alors que des dispositifs efficaces devaient être mis en place dès le début du chantier". La condamnation est basée sur le constat "qu’elles ne pouvaient ignorer les enjeux et l’impact environnemental de leur carence" au vu des nombreux échanges avec l’Etat.
L’association s’appuie également sur une enquête de Mediapart confirmant "un nombre d’infractions commises (...) important" à l’origine d’un "massacre environnemental". "Le jugement du tribunal de Tours souligne que des faits similaires ont aussi été commis par Cosea en Gironde, en Charente et en Charente-Maritime, soit sur tout le tracé de la LGV Tours-Bordeaux", souligne FNE.
Viaduc de la LGV à Nersac, Poitou-Charentes. Crédit photo : patrick janicek