L’Union Nationale des Entreprises du Paysage, en partenariat avec Hortis, publie les résultats de l’édition 2017 du Palmarès des Villes Vertes, une enquête menée auprès des 50 plus grandes villes de France sur leur politique de végétalisation urbaine.
Les villes d’Angers, Nantes et Strasbourg arrivent en tête, grâce à un patrimoine vert important et à un volontarisme politique fort. Elles sont suivies de près par Lyon, la 2è ville de France. "Réalisé dans le cadre de l’Observatoire des Villes Vertes, le Palmarès 2017 montre que si la préservation et le développement du patrimoine végétal sont désormais au centre des préoccupations des villes et des citoyens, les budgets et les investissements ne sont toujours pas à la hauteur des attentes des Français et des enjeux environnementaux", souligne Catherine Muller, présidente de l’Unep – Les Entreprises du Paysage.
L’étude met en lumière plusieurs points importants. D’abord, que l’investissement en matière d’espaces verts reste faible au regard des attentes des Français (1,3% du budget). Ensuite, le végétal fait reculer les zones grises et favorise le lien social (725 façades et toitures végétalisées à Lyon depuis 2005). De même, la biodiversité devient un patrimoine à préserver et à valoriser. Sans compter que le vert en ville devient un argument d’attractivité pour les collectivités (éco-tourisme). Enfin, face à l’interdiction des produits phytopharmaceutiques, les villes ont anticipé et mis en place de nombreuses techniques alternatives, à l’image de l’éco-pastoralisme : 2/3 des collectivités interrogées y ont recours.