D’ici l’été 2017, une colonne Morris en mesure de capter l’équivalent en dioxyde de carbone (CO²) de 100 arbres sera installée place d’Alésia à Paris dans le 14e arrondissement. Une idée développée par la jeune pousse Fermentalg en collaboration avec le groupe Suez.
Cette colonne Morris écologique a pour mission "de réduire la pollution dans le milieu urbain", indique la marie de Paris. Testée pendant un an, en attendant la signature de la convention entre la municipalité et Suez, elle devrait permettre de capter une partie de l’oxyde d’azote produite par la circulation des véhicules. Si l’expérience est concluante, le dispositif pourrait être étendu à d’autres zones de forte concentration de CO² comme les bouches d’aération de parkings ou sur les parois des tunnels du périphérique, indique pour sa part le groupe Suez.
La colonne Morris, de 4 m de haut et de 2,5 m de diamètre, fera office de réservoir pour des micro-algues développées par Fermentalg, jeune pousse originaire de Libourne en Gironde. Versées dans 1 m3 d’eau, elles font office de pompe à gaz dans laquelle le carbone vient se fixer sous la forme d’une masse organique, précise Fermentalg. La biomasse en résultant sera rejetée dans le réseau d’assainissement pour créer de l’énergie. Un aspect du système qui séduit particulièrement la mairie de Paris, décidée à étudier l’effet du transport de la biomasse produite par les algues dans le réseau d’égouts.
La biomasse est récupérée dans les bassins de la station d’épuration de Colombes et est étudiée en vue de recréer de l’énergie électrique.