Initiateur des bornes de collecte interactive de gobelets, bouteilles et canettes, créateur de l’éco-matériau Caniplac, Canibal se lance maintenant dans l’impression 3D.
Résultat du recyclage des gobelets plastiques PS/PP collecté par les bornes Canibal, l’éco-matériau du Caniplac permet désormais de fabriquer du filament plastique pour imprimante 3D. Le recycleur s’est rapproché d’un éco designer et vise l’industrialisation de ses impressions. En s’appuyant sur les données techniques de l’association E-nable qui utilise les technologies de l’impression 3D pour concevoir, fabriquer et offrir des appareils d’assistance à des personnes privées de doigts, il est parvenu à créer des prothèses de main en plastique recyclé pour enfants et adultes handicapés. « Nous voulons donner du sens à l’eco-geste pour créer de l’engagement et de l’adhésion auprès des citoyens », explique Benoit Paget, fondateur de Canibal. « Bien au-delà de la simple préservation des ressources naturelles. La création d’une prothèse de main 3D permet de démontrer l’utilité sociale d’un geste très simple ! »