Un accord financier entre GUPC - en charge des travaux d’élargissement du canal de Panama - et l’Autorité du canal de Panama (ACP) n’ayant toujours pas été trouvé, le chantier pourrait être remis entre les mains d’un nouveau candidat.
Il ne reste que quatre jours avant expiration de l’ultimatum de trois semaines infligé à l’ACP par GUPC. Le consortium avait réclamé fin décembre une rallonge de 1,6 milliard d’euros pour éponger des dérives budgétaires et achever les travaux. Si dans un premier temps l’Autorité a rejeté en bloc cette exigence, elle a néanmoins proposé un compromis : un financement commun qui comprendrait 183 M€ fournis par l’ACP et 100 M€ avancés par GUPC. En réponse, le groupement a réclamé 400 M€ pour reprendre les travaux.
Bien que les deux parties affirment être ouvertes à toute communication, un accord financier n’a toujours pas été trouvé. Pire encore, la situation semble insolvable si l’on se réfère aux commentaires de l’administrateur du canal Jorge Quijano. Ce dernier a affirmé à la presse que GUPC n’avait pour l’heure avancé aucune solution et a reconnu des contacts avec d’autres entreprises pour finir le travail. "Cela ne peut pas continuer ainsi, il y aura donc des décisions prises la semaine prochaine d’une façon ou d’une autre", a fait savoir le responsable.