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Accueil > Actualités > Infrastructures TP > Canal Seine Nord Europe : un danger pour la vallée de la Sensée ?
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Canal Seine Nord Europe : un danger pour la vallée de la Sensée ?

PUBLIÉ LE 5 SEPTEMBRE 2014
J.T.
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Charles Beauchamp, conseiller général d’Arleux et président du schéma d’aménagement et de gestion des eaux (Sage) de la Sensée, s’inquiète des conséquences de la construction du canal Seine Nord Europe sur la vallée de la Sensée.

Charles Beauchamp s’est adressé à Jean-François Cordet, préfet de la région Picardie, pour lui faire part de ses inquiétudes quant à la construction du canal Seine Nord Europe susceptible de puiser dans la nappe phréatique de la craie qui alimente la vallée de la Sensée, zone humide protégée. En ce sens, l’élu d’Arleux a plaidé pour un abandon "de l’idée de réutiliser une portion de canal du Nord située en amont et en aval du passage souterrain de Ruyaulcourt", rapporte La Voix du Nord.

La réponse du préfet de la région Picardie n’a pas tardé. Ce dernier rappelle à Charles Beauchamp que le canal Seine Nord Europe serait "exclusivement alimenté par un prélèvement dans l’Oise" et affirmé que son lit serait "étanche sur l’ensemble du linéaire". Selon La Voix du Nord, il précise en outre que, lors des périodes de basses eaux de l’Oise, "le canal serait alimenté par des réserves d’eau collectées en période hivernale dans des bassins réservoirs". En conséquence, Jean-François Cordet rassure : il n’est pas question d’alimenter le futur canal par la nappe de la craie.

Charles Beauchamp objecte encore que l’étanchéité du canal n’est pas assurée dans la durée. Il affirme par ailleurs que la nappe phréatique sera soumise à pression à l’emplacement exact de la future infrastructure. Autre sujet d’inquiétude : le projet d’abaisser une partie du futur canal "de 15 à 20 m par rapport aux réflexions initiales", ajoute La Voix du Nord. Inquiétude également balayée par le préfet de la région qui rappelle que le canal Seine Nord Europe sera plus élevé que l’actuel canal du Nord "qui en revanche, draine les eaux de la nappe phréatique", relate le quotidien.
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