Suite aux contestations s’élevant contre le barrage de Sivens, dans le Tarn, la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal a convoqué l’ensemble des parties prenantes ce mardi 4 octobre pour tenter de trouver une solution à ce dossier délicat. Trois solutions ont été avancées au sortir des discussions.
Ségolène Royal avait jugé incontournable de réunir les différents acteurs du dossier après la mort d’un jeune militant opposé à la construction du barrage de Sivens, Rémi Fraisse. Soulignant cependant qu’un ouvrage d’art devait impérativement voir le jour et que la violence ne constituait pas une solution, la ministre de l’Ecologie a détaillé les trois scénarii envisagés :
- la réduction du volume initial de la retenue d’eau d’environ 350 000 m3, conciliant viabilité économique et respect de l’environnement du projet ;
- une nouvelle répartition des masses d’eau allouées, celles destinées à l’irrigation passant ainsi de 726 000 à 448 000 m3 ;
- le remplacement de l’ouvrage d’art prévu par 3 ou 4 retenues d’eau d’une capacité unitaire de 300 000 m3, une possibilité qui implique toutefois des délais de réalisation plus conséquents.
Ségolène Royal a insisté sur le fait que ces trois solutions ont été établies en concertation avec toutes les parties prenantes du projet et que l’ensemble des critères – économiques, écologiques, juridiques, techniques… – a été pris en compte. La ministre a enfin précisé qu’un choix serait opéré d’ici la fin de l’année.
Source : Les Echos