Les tractations entre l’Etat et les sociétés concessionnaires d’autoroutes se poursuivent mais l’heure serait à une hausse des tarifs de péage au 1er février prochain, ce qui implique qu’un accord en une quinzaine de points soit trouvé d’ici le 15 janvier, soit dans 3 jours.
Si les acteurs du dossier souhaitent effectivement pouvoir appliquer une hausse des tarifs de péage à compter du 1er février 2015, il faut qu’un accord soit établi entre les pouvoirs publics et les sociétés concessionnaires d’autoroutes avant le 15 janvier prochain, un timing serré qui s’explique par le respect des publications administratives préalables au Journal Officiel. En tous les cas, Les Echos nous apprennent qu’il aurait donc été décidé d’augmenter en moyenne de 1,07% le prix des péages d’autoroutes sur l’ensemble du réseau hexagonal.
Bien qu’il paraisse difficile que le gouvernement empêche cette hausse étant donné que les concessionnaires sont dans leur bon droit, ces derniers ont tout de même proposé aux pouvoirs publics d’étaler l’augmentation entre 2015 et 2018. Autre point important : le partage des profits entre les deux acteurs, qui aura un impact sur la durée des concessions, sachant que l’indicateur-phare de ce calcul sera la densité du trafic. Autrement dit, si un certain plafond de trafic est atteint, la durée de concession sera raccourcie, mais si un certain plancher est dépassé, elle sera rallongée. Reste à déterminer quel plafond et quel plancher.
Ensuite, l’accord porte également sur l’instauration du plan de relance autoroutier qui prévoit l’investissement de 3 milliards d’euros dans des travaux en contrepartie d’une prolongation de 3 ans des concessions actuelles. Enfin, les discussions concernent la mise en place d’un fonds d’investissements de plusieurs centaines de millions d’euros ; ce fonds serait financé par la Caisse des dépôts et consignations d’un côté et les concessionnaires d’autoroutes de l’autre, dans l’objectif de financer la construction d’infrastructures de transports.