Dans un rapport publié le 21 mai dernier et intitulé "Promettre peu, faire moins: le Qatar et les abus sur les migrants avant le Mondial-2022", Amnesty International, ONG de défense des droits de l’homme, accuse le Qatar de ne pas avoir tenu ses promesses faites il y a un an concernant le traitement des ouvriers sur les chantiers du Mondial de football 2022.
Le Qatar s’était pourtant engagé à modifier son code du travail pour offrir un traitement plus décent aux ouvriers intervenants sur les chantiers du Mondial 2022. Pourtant, après un an, "les espoirs de réels progrès s’estompent rapidement", peut-on lire dans le rapport d’Amnesty International. "Le Qatar ne s’acquitte pas de ses obligations envers les travailleurs migrants. L’an dernier, le gouvernement a promis d’apporter des améliorations concernant leurs droits, mais dans la pratique, la protection des droits n’a pas connu d’amélioration notable", poursuit-il. "Il y a de sérieux doutes sur l’engagement du Qatar à lutter contre les abus sur les migrants", conclut l’ONG qui souligne au passage "l’exploitation généralisée des travailleurs migrants".
Projet hôtel Sheraton à Doha - Crédit photo : Paul Trafford