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EPR de Flamanville : le BTP veut plus de contrôle

PUBLIÉ LE 11 JUIN 2015
J.T.
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EPR de Flamanville : le BTP veut plus de contrôle
A l’heure où le gouvernement a fait du travail détaché son cheval de bataille, le rendu du jugement du tribunal de Cherbourg concernant les 460 ouvriers étrangers du chantier de l’EPR de Flamanville a été reporté au 7 juillet prochain, provoquant la colère des professionnels du BTP.

"Alors que le phénomène de recours au détachement dans des conditions illégales s’amplifie actuellement, on a retrouvé dans les annonces ce qui est déjà inscrit dans les lois Macron, Savary et la loi sur le détachement de juillet 2014, et qui n’est toujours pas appliqué", s’est insurgé Patrick Liebus, le président de la Confédération des artisans du bâtiment (Capeb). Du côté de la Fédération française du bâtiment (FFB), l’exaspération est palpable. "Les outils juridiques existant déjà, l’annonce importante a été la volonté de renforcer les contrôles, mais avec quels vrais moyens ? Il manque ce que Manuel Valls et François Rebsamen nous avaient promis en février : l’intervention des douanes pour le contrôle des chantiers", a martelé pour sa part son président Jacques Chanut.

Car c’est là la principale exigence des professionnels du BTP qui ne cesse de dénoncer l’inefficacité des contrôles sur les chantiers, pointe le quotidien Les Echos. "La majorité des fraudes n’est pas sur la déclaration de détachement mais sur le fait que les détachés ne font pas, en réalité, 35 ou 39 heures mais 50 à 60 heures. Or l’inspection du travail a des plages horaires trop limitées, elle n’intervient ni le soir ni les weekends", confirme Jacques Chanut. La solution serait d’impliquer la douane dont les effectifs restent cependant trop réduits et au vu de la politique d’économie du gouvernement, la situation ne devrait pas évoluer, commente Les Echos.

En marge des contrôles, le secteur du BTP réclame également des sanctions fortes. "Il faut que le maître d’ouvrage bénéficiaire des prix anormalement bas, c’est-à-dire le promoteur immobilier ou la municipalité, soit considéré comme un donneur d’ordre et puisse ainsi être condamné au même titre que l’entreprise de BTP", ajoute Jacques Chanut.
Acheminement de la cuve de l'EPR de Flamanville sur le chantier © GP Cherbourg
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