Ce lundi, nous vous informions que l’aéroport de Toulouse-Blagnac, racheté à 49,9% par un riche industriel chinois, était sans nouvelles de son nouveau propriétaire. Toujours rien de neuf ce vendredi, si ce n’est que cette mystérieuse disparition ne semble pas inquiéter le Premier ministre Manuel Valls.
Le chef du gouvernement rencontrait ce jeudi son homologue chinois, Li Keqiang, dans la région toulousaine pour parler coopération économique et développement commercial. Des questions on-ne-peut-plus d’actualité que l’on se pose à l’aéroport de Toulouse-Blagnac, dont le propriétaire Mike Poon a disparu des écrans-radars depuis quelques temps, des rumeurs courant quant à son éventuelle implication dans un scandale financier en Chine.
Mais cette situation pour le moins étrange ne tourmente pas Manuel Valls qui, dans une interview accordée à La Dépêche du Midi, assure que cela ne l’inquiète "à aucun moment !". Et le Premier ministre de préciser que "la société concernée [le fonds d’investissement hongkongais Friedmann Pacific AM, ndlr] n’a que des liens indirects avec le consortium chinois [Symbiose, ndlr] qui a acquis une partie du capital de l’aéroport".
En effet, 49,9% de la société ATB, en charge de la gestion de la plateforme aéroportuaire, ont été rachetés par la société dirigée par Mike Poon. Mais l’absence de nouvelles de ce dernier renforce l’opinion du collectif des opposants à la privatisation de l’aéroport, lesquels estiment que l’infrastructure risque d’être plus utile à la Chine qu’à la France…affaire à suivre.