C’est avec une profonde tristesse que le monde du BTP a appris le décès de Pierre Berger, disparu brutalement dans la nuit du 23 octobre à l’âge de 47 ans. Il avait été retenu par le conseil d’administration d’Eiffage pour devenir directeur général délégué du groupe en décembre 2010, puis président-directeur général en 2012, succédant à Jean-François Roverato.
Pierre Berger vient de disparaître à l’âge de 47 ans. Brillant, ce polytechnicien diplômé de l’école des Ponts et Chaussées, avait su imposer sa vision stratégique au groupe Eiffage dont il assurait la présidence générale depuis 2012. Retour sur le parcours solide d’un patron charismatique, amoureux de son métier et profondément attaché à « l’acte de construire ».
En 1991, Pierre Berger crée son bureau d’études, Sigmatec Ingénierie avant de prendre la direction, en 1995, de SEFI, une filiale du groupe Ménard Soltraitement. En 1999 il est nommé directeur général puis responsable du Pôle Sols en 2003. Sa carrière prend un virage en 2004 lorsqu’il est nommé président de Vinci Construction Grands Projets en 2005. En 2007, il poursuit sa progression et obtient le poste de directeur général adjoint de la division Travaux Publics de Vinci Construction France. Les filiales d’Europe Centrale et le pôle Oil & Gas tombent sous sa responsabilité en 2009.
Quelques mois après avoir intégré le comité exécutif de Vinci, Pierre Berger décide de quitter ses fonctions et intègre Eiffage pour en devenir le directeur général délégué. Le 1er juillet 2011, Pierre Berger devient le nouveau directeur général d’Eiffage, sur proposition de Jean François Roverato. Ce dernier part à la retraite en 2012, laissant à Pierre Berger, le poste de président-directeur général. Aujourd’hui Pierre Berger nous a quittés mais il laisse son empreinte sur le 3ème groupe de BTP français. En 2014, Eiffage réalise près de 14 milliards d’euros de chiffre d’affaires dont 12 milliards en France.