C’est ce jour que l’Etat lance la procédure d’appels d’offres pour la privatisation partielle des aéroports de Nice et de Lyon. Une nouvelle étape qui fait suite à la vente, en 2015, de la moitié du capital détenue par les pouvoirs publics dans l’infrastructure aéroportuaire de Toulouse.
Le gouvernement a acté ce jeudi 10 mars le début de la procédure de privatisation pour les aéroports de Nice-Côte d’Azur (qui a enregistré 12 millions de passagers l’an dernier) et de Lyon-Saint-Exupéry (8,7 millions), nous apprend La Tribune. Des plateformes aéroportuaires qui se classeraient respectivement aux 3ème et 4ème rangs des aéroports français, Roissy-Charles de Gaulle et Orly occupant les 2 premières places.
Concrètement, l’Etat ambitionne de céder 60% des parts qu’il détient dans les sociétés gestionnaires des aéroports de Nice et de Lyon. Les candidats à l’appel d’offres ont jusqu’au 24 mars pour déposer leurs dossiers ; le choix des acquéreurs pourrait s’opérer cet été. Mais pour éviter une nouvelle polémique comme celle de l’aéroport de Toulouse qui avait été vendu à un consortium chinois sans aucune compétence dans le domaine aéroportuaire, les candidats devront cette fois prouver qu’ils ont une réelle expérience dans le milieu. Au bout du compte, l’Etat devrait empocher un joli chèque, puisque la valeur de la plateforme niçoise est estimée à 1,5 milliard d’euros, tandis que la plateforme lyonnaise est elle valorisée à 1,4 milliard.