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Le Lyon-Turin défendu bec et ongles

PUBLIÉ LE 6 SEPTEMBRE 2016
LA RÉDACTION
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Le Lyon-Turin défendu bec et ongles
Dans son référé du 29 août, la Cour des comptes pointe du doigt le poids financier des projets de canal Seine- Nord et de tunnel ferroviaire Lyon-Turin. Une initiative qui ne passe pas auprès de la Fédération Nationale des Associations d’usagers des transports (FNAUT).
 
"La FNAUT refuse l’attitude malthusienne de la Cour des comptes : il est possible et nécessaire, en effet, de financer les infrastructures de transport porteuses d’avenir par le produit d’une véritable fiscalité́ écologique, consistant à appliquer le principe pollueur-payeur aux transports routiers et aériens", assène la Fédération dans un communiqué.
 
La Cour des comptes dénonce le cout excessif du canal Seine-Nord et du tunnel ferroviaire Lyon Turin. "Or mettre ces deux projets « dans le même sac », même en supposant qu’une politique de report modal soit mise en œuvre, est une grave erreur", poursuit la FNAUT. "Le tunnel concerne un vaste territoire européen et des flux de fret (nord-sud et est-ouest), très importants, ainsi qu’un trafic voyageurs interrégional et international assuré essentiellement par l’avion et la route. Le canal n’est au contraire qu’une infrastructure sans prolongement vers le sud".
 
Et d’argumenter : "Le tunnel ferroviaire pourrait capter la moitié du fret routier transalpin (2 600 000 poids lourds par an) ainsi qu’une part notable du trafic aérien entre la France et l’Italie du nord (3 millions de voyageurs/an). D’âpres le rapport Massoni-Lidsky (2013), 60% du trafic du canal proviendraient de la route (soit seulement 3% du fret routier existant), et 40% du rail (soit 15% du fret ferroviaire existant) – un report sans intérêt puisque le rail est tout aussi écologique que la voie d’eau. Le Lyon-Turin offrirait enfin au port de Marseille un débouché́ vers l’Italie du Nord. Le canal concurrencerait au contraire les ports normands en renforçant l’attractivité́ d’Anvers et de Rotterdam".
 
En conclusion, la FNAUT estime que les crédits routiers doivent être réduits, le canal Seine-Nord abandonné car son utilité n’a pas été démontrée, et les moyens financiers concentrés sur le projet Lyon-Turin.
 
Crédit photo : BTP Magazine
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