Pour assurer l’autonomie et la fiabilité de son traceur de ligne haut de gamme, la société Euroliners a équipé le Trassar T253-V3 du moteur 4 cylindres Hatz 4H50 TIC version OPU, compact et léger.
 
Euroliners est une société basée à Boulay-en-Moselle spécialisée dans la construction de machines de traçage pour le marquage au sol des routes et autoroutes. Le Trassar T253-V3 est un traceur de ligne à conducteur embarqué destinée avant tout aux collectivités. Il utilise des peintures aqueuses à solvants non nocifs ou à deux composants. Il fait par ailleurs appel à la technologie Airless, un procédé à haute pression qui vaporise la peinture via une petite buse.

La machine embarque également 4 imposantes cuves de 375 kg chacune (deux pour les composants de la peinture et deux pour les billes réfléchissantes). Cet attirail lui permet de réaliser la plupart des types de marquage, du plus simple en axe au plus complet (lignes continues, accolées etc) en rives ainsi que des bandes de 5 à 60 cm. Très autonome, elle peut traiter plus de 20 km de chaussée avec une capacité annuelle de 100 t de peinture appliquées.
 
Avec le Trassar T251-V3, Euroliners fait concurrence aux constructeurs allemands dont elle a emprunté la technologie : le moteur Hatz 4H50 TIC OPU. " Notre traceur de ligne avait besoin d’un moteur performant qui réponde aux normes antipollution actuelles et à venir. Si nous connaissons les moteurs Hatz depuis longtemps, nous avons particulièrement apprécié leur nouveau moteur à refroidissement liquide qui, en plus d’être compact, répond à toutes nos exigences", explique Jean-Michel Loisy, directeur d’Euroliners.
 
Le moteur 4 cylindres consomme peu et offre un rendement énergétique intéressant (210 g/kw/h). Il propose également une courbe de couple adaptée à la fonction du traceur de ligne, avec un régime maximum réglé à 1 800 tours ce qui permet de diminuer la pollution sonore de la machine. "Tout est pensé pour l’optimisation de l’usage de la machine, y compris la périodicité de révision du moteur estimée à 500h de marquage par an, généralement entre avril et octobre. L’immobilisation pour maintenance intermédiaire est ainsi supprimée pour une meilleure rentabilité", souligne Jean-Michel Loisy.
 
"L’autre avantage du moteur Hatz 4H50 TIC, pour nous, est qu’il existe aussi une version équipée d’un filtre à particule, obligatoire dans certains pays comme la Suisse. Cela ouvre la machine à l’export", ajoute le dirigeant.