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Voies sur berges à Paris : les recours se multiplient

PUBLIÉ LE 30 DÉCEMBRE 2016
LA RÉDACTION
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Voies sur berges à Paris : les recours se multiplient
La région Ile-de-France et cinq départements franciliens ont déposé un deuxième recours en justice contre le projet de piétonnisation des berges rive droite, cher à la Mairie de Paris, qui a pour objectif de lutter contre la pollution de l’air en fermant à la circulation la voie Georges-Pompidou sur 3,3 km, du quai bas le long de la Seine, de l’entrée du tunnel des Tuileries (Ier arrondissement) à la sortie du tunnel Henri-IV.
 
Actée en octobre dernier, la piétonnisation des voies sur berges rive droite à Paris ne fait toujours pas l’unanimité. Le Monde nous apprend que 13 communes du Val-de-Marne ont déposé un recours devant le tribunal administratif de Paris. À l’initiative de cette démarche, le maire de Nogent-sur-Marne, Jacques J.P. Martin, également président de l’Etablissement public territorial Paris-Est-Marne et Bois, qui réunit les communes concernées par le contentieux. Le recours, daté du 28 novembre, "pointe du doigt des vices de procédure, tant sur la forme que sur le fond", précise Le Monde.
 
Très mal accueillie par les écologistes du conseil régional d’Ile-de-France, la procédure (qui s’ajoute à celle déjà engagée par la région Ile-de-France et 5 départements franciliens pour "défaut d’étude d’impact sur la banlieue") est qualifiée d’"irresponsable". "Il serait préférable que les instigateurs de ce recours avancent des propositions ou des mesures concrètes pour lutter contre la pollution", ont exhorté les Verts.
 
Pour justifier ce nouveau recours, Jacques J.P. Martin dénonce le vote de ce projet - acté fin septembre 2016 - comme "une agression" alors qu’un avis défavorable avait été rendu fin août par la commission d’enquête publique. Un avis que la ville de Paris avait souhaité "consultatif". Autre pierre d’achoppement : l’autoroute A4 qui longe les 13 communes "débouche sur les berges" et s’avère "l’un des lieux les plus pollués de la région parisienne". "On n’a fait que déplacer la pollution des berges vers les quais hauts. Un moratoire était nécessaire le temps de trouver des alternatives à la voiture pour les banlieusards", argumente encore le maire de Nogent-sur-Marne.
 
Crédit photo : Guilhem Vellut
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