Deux scénarios alternatifs d’aménagement et de piétonisation des voies sur berge préparés par l’Institut d’aménagement et d’urbanisme (IAU) ainsi que 12 mesures d’accompagnement pour rendre cette piétonisation acceptable par tous ont été présentés par la région Ile-de-France et le ministère de l’Ecologie.
En raison du caractère hautement polémique du projet de piétonisation des voies sur berge à Paris, la région Ile-de-France et le ministère de l’Ecologie ont imaginé 2 scénarios qui pourraient satisfaire toutes les parties. Le scénario 1 porte sur la création d’une voie apaisée à 30 km/h sur les quais bas + 1 voie bus électrique à haut niveau de service quais hauts + 3 voies apaisées quais hauts à 30km/h + bandes cyclables. Le scénario 2 concerne la création d’une voie de transit à 50 km/h sur les quais bas + 1 voie bus électrique à haut niveau de service quais hauts + 2 voies apaisées quais hauts à 30km/h + bandes cyclables.
En complément, 12 mesures d’accompagnement proposées par la région Ile-de-France ont été élaborées. Du côté des transports collectifs, on explore la possibilité de créer un bus électrique Haut Niveau de Service sur les quais de Seine entre le parc de Saint-Cloud et la gare de Lyon, de renforcer la fréquence des métros sur la ligne 1, d’aménager des parkings relais et du covoiturage aux portes de Paris et de reconquérir la Seine via de nouvelles navettes fluviales. Pour fluidifier la circulation, sont prévues la réouverture d’une voie apaisée sur les quais bas, la création d’au moins 6 carrefours intelligents à Paris, la réorganisation de la circulation à Paris et des protections phoniques sur les quais de Seine.
En attendant un retour à l’issue de la remise de ce rapport, Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France a demandé au préfet de police de prolonger de 3 mois l’expérimentation de la fermeture des voies sur berge (jusqu’à la fin du mois de juin 2017) afin d’établir "un bilan crédible".