Hier, mercredi 25 mars, le ministre de l’économie Emmanuel Macron et Alain Vidalies, secrétaire d’Etat chargé des transports, ont réuni les chefs de projets des 4 plans de la Nouvelle France Industrielle relatifs au secteur des transports et de la mobilité contribuant à la transition énergétique.
Le plan autour du TGV du futur avance bien. Pour mémoire, il porte sur le développement d’un TGV de nouvelle génération répondant à la fois aux besoins du réseau français et aux perspectives à l’export. Il s’agit de faire évoluer le modèle de la grande vitesse en l’axant moins sur la performance technique, et davantage sur l’optimisation des coûts, l’interopérabilité et la capacité. Cela se traduit par un gain de places (+25%), un tronçon modulable selon les souhaits du client, et une consommation d’énergie de traction réduite de 50%.
Le travail porte à ce jour sur la création d’une entreprise commune chargée de fournir les efforts de R&D nécessaires à la concrétisation de ce projet. Les discussions sont en cours et pourraient aboutir d’ici fin avril. Cette entreprise commune pourrait ensuite répondre à un appel d’offres européen qui serait lancé d’ici l’été par la SNCF pour construire un "partenariat d’innovation".
Le résultat de cet appel d’offres pourrait être connu début 2016, permettant, si la proposition d’Alstom et de ses partenaires est retenue, d’engager les développements avec l’objectif de premières livraisons du TGV du Futur à l’horizon 2019. L’entreprise commune pourrait en parallèle concevoir les rames répondant aux marchés déjà identifiés à l’export.