Président de Toulouse Métropole et maire de la "Ville rose", Jean-Luc Moudenc s’insurge contre le rapport qui envisage une refonte des trains Intercités.
"Sur les cinq lignes Intercités menacées de fermer, deux concernent Toulouse", dénonce l’élu. [...] Le rapport préconise le remplacement de trains Intercités par des TER. C’est illusoire ! Ces liaisons n’ont pas du tout la même vocation : quand l’une permet une desserte affinée de la région (TER - transport express régional), l’autre permet de désenclaver les territoires (TET - train d’équilibre du territoire). Quand l’une est financée par les Régions, l’autre l’est par la SNCF et l’Etat".
Pas de doute dans l’esprit de Jean-Luc Moudenc, L’Etat veut "transférer la charge financière aux Régions". Alors que, dans le même temps, le projet de desserte de sa ville par une ligne à grande vitesse semble toujours soumis à caution, Jean-Luc Moudenc n’est pas loin de voir dans ce nouveau rapport une forme d’acharnement. "Toulouse fait déjà face à une situation qui n’en finit plus avec une desserte LGV, prévue en 2024, sans cesse menacée. Il n’est pas pensable que notre métropole subisse, en plus, la disparition de lignes qui permettent de désenclaver Toulouse par la voie ferroviaire", conclut-il.