Alstom a annoncé le 26 novembre 2015 avoir signé un accord dans le but d’acquérir une participation de 51 % dans l’entreprise sud-africaine CTLE (Commuter Transport & Locomotive Engineering). Celle-ci est spécialisée dans la modernisation des trains. L’acquisition est réalisée auprès de CTE et IDC, deux sociétés sud-africaines qui resteront actionnaires.
Une fois l’accord finalisé, et dès l’obtention de l’approbation des autorités antitrust sud-africaines, Alstom lancera le projet d’intégration de CTLE qui a pour objectif de renforcer sa structure grâce au développement des compétences locales et au soutien des experts d’Alstom.
Cette intégration permettra d’étendre les activités de CTLE qui sera en mesure de proposer un portefeuille complet incluant l’infrastructure, les solutions de signalisation, les trains et les pièces, ainsi que les services pour mieux répondre aux besoins de transport ferroviaire de l’Afrique australe.
Cette acquisition renforce la présence d’Alstom dans la région tout en permettant la création d’une base industrielle et commerciale plus solide. Elle permet également à Alstom de proposer une gamme de produits et de solutions ferroviaires plus large pour mieux répondre aux besoins de transport de la région.
Grâce à cette opération, CTLE bénéficie du leadership mondial d’Alstom dans le transport ferroviaire, les nouvelles technologies, ainsi que de ses outils et processus de classe internationale. La croissance favorisera aussi la création d’emplois et contribuera au développement des compétences du personnel en place. En outre, le partenariat permettra à l’entreprise d’obtenir de meilleures capacités de financement pour développer son activité tant sur le marché intérieur que sur le marché d’exploitation.
« Nous sommes ravis de signer cet accord avec nos partenaires sud-africains, explique Gian-Luca Erbacci, vice-président senior d’Alstom Moyen-Orient et Afrique. C’est un partenariat avantageux pour les deux parties, qui renforcera le secteur ferroviaire de l’Afrique du Sud, stimulera son économie et, à long terme, répondra aux besoins d’autres pays de la région Afrique australe. »