Le contrat du siècle : Alstom et Bombardier se sont vu confirmer par le STIF la construction de 255 rames de RER de nouvelle génération pour l’IDF. Un contrat de 3,75 Md € et le soulagement pour les ouvriers de l’usine de Valenciennes.
Le plus gros contrat pour la région parisienne depuis 1945 a donc été attribué ce mercredi 11 janvier au consortium formé par les géants Alstom et Bombardier. Dernier en lice après l’élimination de ce méga-appel d’offre du constructeur espagnol CAF, ce résultat n’est pas vraiment une surprise, mais reste une très bonne nouvelle pour ces deux entreprises. Elle va en effet conforter les usines de Valenciennes, pour Alstom, et de Crespin pour Bombardier, qui prendront en charge l’assemblage final des rames destinées à équiper les lignes E (130 voitures) et D (125) du réseau francilien.
La fabrication des voitures de ce RER nouvelle génération (RG) devrait démarrer en 2020 à raison d’une rame et demi livrée par semaine durant 4 ans. Un rythme que seul le consortium avait la capacité de produire, rapporte une source du STIF proche du dossier. Alstom devrait produire les voitures de têtes, les châssis, les blocs de tractions mais aussi des composants. Au total, environ 2 000 personnes, dont 550 ingénieurs, travailleront sur ce projet qui permettra de pérenniser plus de 8 000 emplois en France au sein de la filière ferroviaire.