Une ligne en Occitanie /Pyrénées – Méditerranée vient d’être ouverte aux entreprises ferroviaires cherchant des solutions d’exploitation basées sur des données de radionavigation et de télécommunication.
Autorités organisatrices des transports, les Régions recherchent avec la SNCF à faire émerger des technologies spatiales susceptibles de moderniser les lignes secondaires du réseau ferré national et à implanter de nouvelles compétences dans les systèmes embarqués ferroviaires. Dans cette optique que la région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée et le laboratoire d’essais Guide ont signé le 1er septembre dernier, avec le soutien du CNES et du Pôle Aerospace Valley, une convention pour disposer localement de la ligne Tessonière-Rodez (Tarn/Aveyron) et s’en servir comme plateforme d’expérimentation au niveau national.
Géo-référencer la ligne Porteur de ce projet baptisé Geofer, le laboratoire Guide est chargé de géo-référencer la ligne et d’instrumenter un train destiné à étalonner les futures applications embarquées. Les données collectées seront ensuite réutilisées sur des bancs d’essais pour aider les développeurs de solution à la mise au point de systèmes embarqués.
Un logiciel exploitant des données satellitaire Co-financeur de Geofer avec la Région, le CNES teste sur le train un récepteur (développé par M3 System) où est implémenté un algorithme développé par ses ingénieurs. Ce logiciel exploitera, à titre expérimental, de futures données satellitaires pour atteindre des précisions d’ordre décimétriques. « Cette technologie a l’ambition de rendre possible de nombreux services pour la conduite des trains, comme les arrêts à quai précis ou encore une meilleure prédiction des opérations de maintenance » rapporte le CNES.
Un récepteur de mission Fusionnant les mesures satellitaires avec celles d’autres capteurs utilisés pour garantir la qualité des messages de géolocalisation, le récepteur sera chargé de diffuser aux applications embarquées des données, en temps réel, sur la position et la vitesse du train. A titre d’exemple, des dispositifs tels que des détecteurs de chocs des pantographes sur les caténaires, des systèmes de contrôle de vitesse pour l’éco-conduite, des systèmes d’itinérances pour les moyens de télécommunication… seront développés, implémentés et évalués sur la ligne et sur des bancs de simulation.