Egis a présenté à la presse ses résultats financiers de l’année 2016. Avec une croissance de 9,3 %, le leader français de l’ingénierie se félicite par la voix de son P-DG, Nicolas Jachiet, de franchir pour la première fois le seuil du milliard d’euros de chiffre d’affaire géré. Autre bonne nouvelle, la forte hausse du CA de sa Business Unit "Rail" due à de nombreux succès à l’international, mais également en France.
Après les grands projets gagnés ces dernières années à l’international tels que les métros de Doha, de Ryad ou de Dubaï, le projet de métro mi-aérien/mi-souterrain de Chennai en Inde, ou encore le tramway de Birmingham, la division Rail d’Egis a vu en 2016 ses activités partir à la hausse en France. Que cela soit dans le domaine des tramways (mises en services des tramways T6 Velizy-Viroflay et T4 de Montpellier) ou bien du transport par câble (téléphérique de Brest), Egis est présente sur de nombreux fronts. Mais c’est en particulier grâce au projet pharaonique du Grand Paris Express que le groupe d’ingénierie trouve aujourd’hui ses meilleurs leviers de croissance. « La Business Unit Rail s’est positionnée comme un acteur majeur du plus grand projet de transport et d’aménagement urbain de la métropole » se félicite ainsi Nicolas Jachiet, président directeur général d’Egis. Le groupe d’ingénierie a en effet remporté des projets d’envergure sur ce projet phare avec la maîtrise d’œuvre des infrastructures des lignes 15 Est et 16, la maîtrise d’œuvre des systèmes de la ligne 18, mais également la maîtrise d’œuvre depuis 2013 des systèmes non liés des lignes 15, 16 et 17. « Pour ces missions, nous mettons en place des méthodes de travail innovantes axées notamment autour de l’usage de la technologie BIM », explique Olivier Bouvart, directeur exécutif BU Rail.
Se positionner sur le GPMR Plus récemment, le 7 mars 2017, Egis Rail a également remporté le contrat d’assistance à maître d’ouvrage dans le cadre de la future liaison ferroviaire directe CDG Express entre l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle et le centre de Paris. « Ce projet est d’une complexité peu commune car en interaction directe avec le milieu aéroportuaire, le réseau ferré national (RFN), le milieu urbain dense et la gare de l’Est » ajoute le directeur exécutif qui précise que c’est notamment l’interaction avec le RER B qui induira les plus forte contraintes lors des travaux et nécessitera une maîtrise des techniques et des usages de la SNCF tant au niveau de la sécurisation des travaux que des interventions. « Ce projet ambitieux, dont les premiers travaux commenceront en 2018, confirme notre expertise et notre professionnalisme auprès du gestionnaire du RFN » note Rémi Cunin, directeur général délégué. Et c’est primordial pour l’ingénieriste car avec le ralentissement des projets de construction de lignes à grande vitesse, le groupe envisage d’axer sa stratégie de croissance vers les futurs marchés d’externalisation des missions d’ingénierie historiquement réalisées en interne par SNCF Réseau. « Les prochaines années vont être marquées par les grands chantiers de modernisation et de régénération du réseau (GPMR), et nous nous devons d’être présents sur ces nouveaux marchés à long terme », conclut Nicolas Jachiet.