Pionnière dans la conception et la fourniture de trains dérouleurs, la société Tesmec présentait sa nouvelle méthodologie de travail ainsi que ses nouvelles unités de déroulage et de maintenance conformes à la norme EN 14033. A la clé, un gain notable de productivité et une réduction significative des coûts.
Inventeur et leader de la technologie du déroulage sous tension mécanique (DSTM), Tesmec a présenté au salon IAF son nouveau train enrouleur/dérouleur CSTB 206 et sa nouvelle unité de maintenance caténaire OCPC 400. En conformité avec la norme de sécurité EN 14033, ses nouveaux engins disposent du système automatique de contrôle (ATC) requis pour pouvoir circuler à vitesse élevée sur les voies. Ces unités plus propres – elles rejettent 20 % de CO2 en moins que les précédents modèles–, s’inscrivent elles-mêmes dans un nouveau train de travaux dont l’organisation a été entièrement revue pour gagner en productivité. Conçue avec l’entreprise Marais qui est dans le giron de Tesmec depuis avril 2015, cette nouvelle méthodologie de travail s’articule désormais autour de 5 unités contre 8 auparavant : un véhicule de maintenance de type OPCD pour enlever les pendules, un enrouleur/dérouleur CSTB, puis 3 véhicule de maintenance pour le montage et réglage final de la caténaire. D’après le constructeur, cette nouvelle organisation permet de réduire de 30 minutes le temps d’opération et 30 % son coût. Bref, non content d’avoir vendu fin 2016 88 engins destinés à la maintenance caténaire du réseau ferroviaire italien, puis 8 modules de tension de câbles pour les lignes LGV, Tesmec se positionne avantageusement dans le contexte de la future suite rapide caténaire. Des contacts auraient d’ailleurs été noués avec des société françaises. Une affaire à suivre donc.