Mercredi dernier, le tribunal de Bordeaux a annulé la déclaration d’utilité publique (DUP) d’un tronçon prévu sur la ligne ferroviaire grande vitesse reliant Bordeaux et Toulouse, une décision qui pourrait retarder le projet et également impacter la future LGV Bordeaux-Dax.
Le 25 novembre 2015, à la suite d’une décision favorable du préfet de Gironde concernant des aménagements ferroviaires à réaliser entre Bordeaux et Saint-Médard d’Eyrans, des opposants au projet de la LGV Bordeaux-Toulouse réclamaient l’annulation de la DUP. Finalement en juin 2016, le gouvernement avait donné son aval au projet bien que la commission d’enquête publique sur le grand projet ferroviaire du sud-ouest (GPSO) avait émis un avis négatif.
Voilà qu’aujourd’hui, la LGV Bordeaux-Toulouse rencontre un nouveau rebondissement. En effet, le tribunal de Bordeaux a annulé, mercredi dernier, la DUP du tronçon reliant la gare de Bordeaux-Saint-Jean à Saint-Médard-d’Eyrans. Il estime que les études socio-économiques et du financement réalisées sont insuffisantes.
Cette décision impacte directement le démarrage du chantier de la ligne dont la mise en service est prévue pour 2024. De plus, ce tronçon est commun à la future LGV Bordeaux-Dax et pourrait donc également avoir des conséquences sur ce projet.