Le 1er juillet 2017, les lignes de TGV entre Tours et Bordeaux et entre Le Mans et Rennes ont été inaugurées. Œuvrant à stimuler le report modal par la création d’un réseau ferroviaire transeuropéen, l’Union européenne a joué un rôle déterminant dans le financement de ces projets.
Depuis sa création, l’Union européenne (UE) vise à développer le rail en Europe. En créant des lignes à grande vitesse transfrontière ou des corridors transeuropéens pour le fret, l’UE œuvre à stimuler le report modal route/rail. Elle a ainsi établi le corridor ferroviaire Atlantique qui relie l’Espagne et le Portugal au Bassin Parisien et à l’Allemagne. Dans ce contexte, la LGV entre Tours et Bordeaux, qui va permettre de désengorger des lignes classiques et de les utiliser pour accueillir de trains de marchandises, a été reconnue d’importance prioritaire par l’UE. Au total, ce n’est pas moins de 1,2 milliard d’euros qui a été injecté par la Banque européenne d’investissement, auquel s’ajoute 50 millions d’euros de la part des fonds européens RTE-T et du mécanisme pour l’interconnexion en Europe (MIE). Pour ce qui est de la ligne Le Mans-Rennes, elle a obtenu un soutien des fonds européens RTE-T d’environ 11 millions d’euros.