Lors du Comité Syndical de Tisséo Collectivités, le programme Toulouse Aerospace Express a été approuvé. Il se composera de 2 lignes : la ligne principale (3e ligne de métro de Toulouse) de 27 km avec une vingtaine de stations et la ligne aéroport express d’environ 2 km et reliant la 3e ligne, la zone économique aéroportuaire sud et l’aéroport.
 
La ligne Aéroport Express est une navette à haute fréquence qui utilisera les infrastructures de l’actuel tramway T2 avec une correspondance à la 3e ligne de métro et à la ligne de tramway T1 à la nouvelle station Jean Maga. Elle doit améliorer la desserte de l’aéroport Toulouse-Blagnac. Combinée avec la 3ème ligne de métro, elle réduira les temps d’attente et les temps de parcours vers l’aéroport et les entreprises situées le long de la zone aéroportuaire sud depuis Blagnac, Colomiers, les faubourgs nord et est de Toulouse, la gare Matabiau et le sud-est.
 
Parmi ses autres avantages, elle présente des possibilités de développement au nord et autour de la zone aéroportuaire afin de desservir les entreprises de la zone aéronautique, permet d’augmenter la fréquence du tramway dans Blagnac et vers le parc des expos et valorise l’infrastructure tramway Envol mise en service en avril 2015.
 
Intégrée au programme Toulouse Aerospace Express en complément à la troisième ligne de métro, elle serait réalisée dans le même calendrier. La 3e ligne de métro, quant à elle, s’étendra du nord-est au sud-ouest et permettra de relier les pôles majeurs du groupe Airbus principalement localisés dans le quart nord-ouest de l’agglomération. Elle donnera aussi accès aux pôles d’innovation du Sud-Est de la métropole qui connaissent un développement économique spectaculaire.
 
Le matériel roulant retenu est un métro automatique sans conducteur (comme les lignes A et B) avec système d’information voyageur adapté aux PMR et un système de vidéosurveillance embarqué. Une trentaine de rames devrait circuler sur la 3e ligne de métro.
 
Coût estimé de ce projet global : 2,33 milliards d’euros. Les études d’avant-projet seront lancées en 2018, et se poursuivront en 2019 avec l’enquête publique. Les travaux débuteront pour leur part entre 2019 et 2020 pour une mise en service estimée en 2024.