En difficulté, le groupe industriel français Alstom s’est résolu à céder sa division énergie au plus offrant. L’américain General Electric a d’ores et déjà entamé des négociations alors que l’allemand Siemens s’est manifesté à son tour ce dimanche 27 avril.
Dossier électrique que celui de la cession de la division énergie d’Alstom. Candidat sérieux à ce rachat, l’américain General Electric semble offrir des garanties solides au gouvernement français puisqu’il promet de maintenir les emplois pendant trois ans. Une promesse qui n’émeut guère Arnaud Montebourg. Le ministre du redressement productif souhaite l’émergence d’autres candidats avant de prendre une décision.
Bien qu’une offre n’ait pas été officiellement déposée, le groupe industriel allemand Siemens a adressé dimanche une lettre au conseil d’administration d’Alstom indiquant son intérêt pour ce dossier. Selon les informations du Figaro, le concurrent d’Alstom souhaiterait racheter son activité énergie contre une somme en numéraire à laquelle s’ajouterait "la moitié de sa branche transports" qui comprend le TGV Allemand (ICE) et ses locomotives, excluant les rames de métro. General Electric quant à lui s’engage à racheter l’ensemble des actifs du groupe français liés à l’énergie (les divisions Power et Grid). Le montant de la transaction atteindrait les 10 milliards d’euros.
Peu enclin à céder sa division énergie à son concurrent allemand, Alstom se réserve deux jours de "réflexion stratégique" avant de prendre une décision.