Vinci Energies, filiale du groupe Vinci intervenant au service des collectivités publiques et des entreprises pour déployer, équiper, faire fonctionner et optimiser leurs infrastructures d’énergie, de transport et de communication, opère une belle remontée au 1er semestre 2016 (+3,4% à 4,9 milliards d’euros) après plusieurs mois en négatif.
Vinci Energies réalise aujourd’hui 40% de son CA en Europe pour un chiffre d’affaires global annuel de 10 milliards d’euros. Très présente en Allemagne, en Suisse et au Benelux, la filiale Energies du groupe Vinci mène de front 250 000 chantiers simultanément partout dans le monde. Après plusieurs mois en recul, elle affiche au 1er semestre 2016 une croissance de 3,4%. « Ce sont les fruits des efforts réalisés en matière de croissance externe », explique son PDG, Yves Meignié. « Notre objectif reste avant tout le maintien de marges élevées », souligne-t-il.
La bonne santé de Vinci Energies se doit à une multitude de petits projets « tels que le déploiement du très haut débit en conception-construction hors zones denses, qui représente un tiers du marché du THD », précise Yves Meignié. Des "petits chantiers" émaillés de temps à autres par de grands chantiers emblématiques tels que la mise sous tension de la LGV SEA. Récemment, la société a décroché le contrat d’exploitation, et de maintenance et de renouvellement du patrimoine d’éclairage urbain des zones nord et ouest de l’agglomération d’Auckland en Nouvelle-Zélande (1,5 million d’habitants). Ce contrat, d’un montant de 14,4 M€ et d’une durée de 4 ans, sera réalisé par Electrix, filiale néo-zélandaise de Vinci Energies.
Vinci Energies a son importance dans la stratégie globale de Vinci pour qui le développement de la filiale s’inscrit dans la trajectoire de transformation progressive du groupe ; un programme qui prévoit entre autre de gagner davantage de concessions et d’aéroports, de se concentrer sur les métiers de niche comme le ferroviaire et de développer les activités à l’international.