Le Contournement de Nîmes-Montpellier (CNM) est l’un des trois plus gros chantiers ferroviaires du moment, avec en ligne de mire la création de 60 km de lignes nouvelles mixtes, c’est-à-dire des lignes accueillant des trains de voyageurs et de fret, et 20 km de raccordements. Détails.
Le CNM se fonde sur la base d’un Partenariat Public-Privé (PPP) qui s’est fixé pour objectif de créer la première Ligne à Grande Vitesse (LGV) mixte de France afin de fluidifier le trafic ferroviaire de la région et de baisser à 3h le temps de trajet entre Paris et Montpellier. Oc’Via Construction, la société en charge de la construction du projet, mobilise actuellement 750 collaborateurs et 360 engins pour les opérations de terrassement. Une cinquantaine d’ouvrages d’art ont été commencés et respectent le principe de la transparence hydraulique, à savoir qu’ils ne doivent pas engendrer de conséquences sur la ressource en eau.
12 centrales à béton alimentent le chantier du CNM, qui a déjà requis 300 000 m3 de béton pour les ouvrages d’art, tandis que trois emprunts – autrement dit trois carrières – fournissent chacun entre 900 000 et 1 million de m3 de matériaux. Niveau calendrier, les opérations de génie civil comme de terrassement devraient s’achever fin 2015, laissant ensuite la place à l’installation des équipements ferroviaires. Les premiers essais sur la LGV sont prévus pour 2017.
Une pelle Liebherr 974 de 84 tonnes en train de charger deux tombereaux rigides Caterpillar 773 F (avec une charge utile de 54,4 tonnes) sur le chantier du CNM.