Lors d’une journée placée sous le signe de la quête de rentabilité, les distributeurs et loueurs du DLR se sont retrouvés dans les salons de l’Aveyron, à Paris. Une réunion commune qui semblerait marquer la fin de vieilles querelles, au profit de relations plus constructives.
Evidemment, cette fusion des journées de la location et de la distribution s’inscrit dans une logique d’optimisation du temps et des coûts que représente un tel rendez-vous pour les adhérents issus des quatre coins de la France. Mais plus encore qu’à une logique de rationalisation, cet événement commun répond à un besoin de coordination de deux métiers qui évoluent dans un environnement de marché troublé et en mutation. Une analyse, a priori, partagée par les adhérents qui ont largement répondu présent à l’appel du DLR, en établissant un nouveau record d’affluence avec plus de 230 personnes.
Echanger pour gérer la nouvelle donne du marché
" Le destin des loueurs et des distributeurs est intimement lié. Cette première journée commune souligne la volonté des deux professions de faire primer leurs points communs sur leurs différences ", a déclaré la présidente de l’organisation professionnelle, Sonia Dubès. Même son de cloche du côté du président du groupe des loueurs au sein du DLR, Bertrand Carret. " Imbriqués, les deux métiers doivent échanger pour que chaque activité puisse se développer. C’est un fait, aujourd’hui un loueur s’occupe aussi de la maintenance et un distributeur fait également de la location ", résume le dirigeant. Un point de vue partagé par son homologue du groupe des distributeurs, Luc Soldermann. Pour ce dernier, la journée doit " permettre à des personnes qui en avaient perdu l’habitude de communiquer entre eux ".
Il ne s’agit donc pas de verser dans l’angélisme, mais de définir au mieux les périmètres et les règles à respecter pour entretenir des relations concurrentielles saines. Pas question, non plus, de nier les spécificités et problématiques propres à chaque métier. C’est d’ailleurs pourquoi, l’après-midi s’est articulée autour d’ateliers dédiés aux loueurs, d’un côté, et aux distributeurs, de l’autre.
Quid de 2015 ? Plus encore qu’hier, le DLR se veut être force de proposition pour que ses adhérents se mobilisent autour d’un projet commun faisant face à la morosité et aux mauvaises pratiques. "Le message est clair pour les loueurs, ajuster l’offre à la demande en continuant de renouveler leurs parcs, respecter les conditions générales de la location, et surtout facturer leurs services. Le sérieux et la frugalité sont donc de mises pour 2015 ", conclut Bertrand Carret.
Tant dans l’organisation de la journée que dans les différentes prises de paroles et sessions de travail, il semblerait que le DLR ait réussi son pari. Une réussite de bonne augure en prévision de l’anniversaire de l’organisation qui soufflera ses trente bougies durant son Congrès annuel qui se tiendra à la fin du mois de mars, à Paris Porte Maillot.