250 M€, c’est le montant du marché du futur campus de la Société Générale à Val-de-Fontenay (94). Les fondations spéciales réalisées par SFI, filiale du groupe NGE, sont soumises à des contraintes, tant par la coexistence des corps de métiers que par la mitoyenneté des voies ferrées du RER.
" Nous avons en charge la réalisation du soutènement périmétrique faisant appel aux techniques des parois parisiennes et berlinoises, le plus souvent tirantées ", explique Bruno Foyot, responsable du secteur Fondations Profondes chez SFI, une filiale de GTS, du groupe NGE. L’envergure du projet et les délais de réalisation conditionnent les moyens engagés sur un projet où plusieurs corps de métiers doivent cohabiter. SFI, en groupement avec le terrassier Sotrap, a du jongler dans le planning avec le coulage du radier principal réalisé par Eiffage, l’entreprise générale pour le gros oeuvre, en libérant des zones de 2 500 m². " La paroi parisienne qui fait à des pieux en béton présente une plus grande rigidité que la berlinoise constituée de profilés métalliques. Cela permet d’optimiser les moyens de soutènement provisoire ou définitif et donc de laisser plus d’emprise pour le terrassement ou les autres corps d’état ", ajoute le conducteur de travaux. La paroi comprise entre 8 et 10,60 m de hauteur (trois niveaux d’infrastructure), se développe sur 1 067 ml de longueur, soit une surface de 5 160 m2 au total. SFI a ainsi réalisé 156 pieux de parois en diamètre 800 mm, soit 2 100 ml au total à l’aide de deux ateliers de pieux. "La RATP nous a imposé un phasage de réalisation par grands plots, avec une première moitié de paroi coulée et liaisonnée au radier et aux planchers, en partie "infra", pour finir la paroi côté talus du RER ", tient à souligner Bruno Foyot.