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BÂTIMENT - GROS OEUVRE

Tours : pleins feux sur la tour Lumière

PUBLIÉ LE 11 SEPTEMBRE 2015
C. PATRIGEON
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Tours : pleins feux sur la tour Lumière
La préfecture d’Indre-et-Loire, Tours, est en train de se doter d’une tour qui devrait à terme atteindre les 50 m de hauteur. L’édifice, baptisé Lumière, s’inscrit dans un projet global de réaménagement et de dynamisation du quartier des Deux-Lions, au sud de l’agglomération, sur les bords du Cher.

Une tour à Tours. De l’aveu d’un responsable rencontré sur le chantier, on n’avait plus vu ça dans la cité tourangelle depuis les années 1970 et la « folie » constructrice de l’époque qui voulait imposer ses grands ensembles un peu partout. Il est vrai qu’à l’échelle nationale, les projets de tours ne sont déjà pas légion, mais le constat est encore plus frappant en région Centre-Val de Loire…c’est pourquoi la tour Lumière, du haut de ses 50 m et avec ses quelques 89 logements, devrait sortir du lot. Le groupe SNI (filiale de la Caisse des dépôts et consignations), division Pays de Loire-Centre-Poitou-Limousin, est en charge de la maîtrise d’ouvrage, pendant que l’entreprise Jacques Ferrier s’occupe de la maîtrise d’œuvre. Le gros œuvre et les travaux de VRD sont réalisés par la société Savoie Frères, appartenant au groupe Briand ; les échafaudages ont eux été confiés à Brand SGB.

Un chantier à 8,2 millions d’euros HT

Toutes ces équipes travaillent à la construction de cette tour qui comptera 17 étages et 2 sous-sols, pour un total de 89 logements, avec aussi bien des logements sociaux que des appartements de standing. Une quarantaine de collaborateurs s’activent en ce moment sur le chantier. Niveau matériels, une grue Potain MD 285-A s’occupe de lever les éléments jusqu’au sommet de l’édifice. A noter : la présence d’un monte-charge et d’un monte-personnes qui ont été spécifiquement conçus pour ce projet, dans l’optique de renforcer la sécurité des personnels mais aussi de faciliter l’approvisionnement en matériaux. Il aura d’ailleurs fallu 4 000 m3 de béton et 280 t d’acier pour bâtir l’édifice qui doit être livré en septembre 2016, pour un coût estimé à environ 8,2 millions d’euros HT.

Des spécificités pour un des rares projets de tours dans l’Hexagone

Quelques particularités sont à mettre en avant : par exemple, la façade de la tour se parera d’inox et de grandes baies vitrées de manière à ce qu’elle soit la plus lumineuse possible, d’où l’appellation « Lumière » ; ensuite, les éléments préfabriqués ont été en grande partie conçus à l’usine Savoie Frères de Chambray-les-Tours, au sud de l’agglomération tourangelle, permettant ainsi de réduire les coûts. Un autre aspect important est celui de la sécurité, qui s’illustre entre autres par un échafaudage périphérique circulaire encerclant la tour, et ce sans prendre appui sur elle. L’organisation et la planification du projet ont également été étudiées de manière à ce que toutes les équipes intervenant sur site puissent travailler simultanément pour gagner du temps. Enfin, la réglementation sismique a été prise en compte du fait de la proximité avec le Cher : 80 pieux, ancrés à une profondeur allant de 15 à 20 m en fonction des types de charge, constituent les fondations de la tour, additionnés à un important plancher carré de reprise au 1er sous-sol pour encaisser les impacts du bâtiment.
Photo : la tour Lumière aux côtés d’une grue Potain MD 285-A, dans le quartier des Deux-Lions. © ConstructionCayola
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