La semaine dernière sur le salon Batimat, le syndicat pour les fabricants de matériels de construction (Cisma) et le syndicat national des abrasifs et super‐abrasifs (Snas) ont contrôlé les exposants de disques diamant avec le soutien d’un huissier de justice.

Bilan : 4 stands de disques diamant sur 9 ont été contrôlés non-conformes à la règlementation. Pour mémoire, en 2013, sur 13 stands contrôlés, 9 présentaient des disques non conformes. Et en 2011, il s’agissait de 11 stands sur 15 contrôlés. Ces contrôles inopinés, effectués en présence d’un huissier, avaient pour but d’alerter distributeurs et utilisateurs de la dangerosité de l’utilisation de produits défaillants.

Le Cisma et le Snas rappellent pourtant qu’il existe un décret datant de 2003, qui cite la norme EN 13236 et par conséquent. "Il stipule clairement que seuls les disques diamant portant les marquages obligatoires permettant de reconnaitre un disque conforme peuvent être commercialisés sur le territoire français :la rend obligatoire", martèlent les deux organisations dans un communiqué.

Pour rappel, l’utilisation de tels produits à prix cassé peut engendrer, en marge des accidents de personne, une concurrence déloyale.