En 2017, 30% des projets immobiliers étaient réalisés en BIM, un taux en progression grâce en partie aux incitations de l’Etat. Pourtant, si le BIM est en voie de devenir une méthodologie de référence, son adoption ne fait pas l’unanimité. Explications.
Comme le révèle BIM in Motion sur son blog, un consultant américain de la Silicon Valley nommé Geoffrey Moore s’est intéressé au déploiement de certaines innovations plutôt que d’autres. Il a même créé, sur le modèle de la courbe de Gauss, une courbe d’adoption des innovations. Il explique que lorsqu’un nouveau produit ou service est lancé, il plaît en premier lieu aux « early adopters » soit, les entreprises ayant une appétence pour l’innovation et les nouvelles technologies. Ensuite, le défi est de convaincre des acteurs plus traditionnels du marché qui sont majoritaires et qui détermineront ainsi le succès de la nouveauté.
Cette théorie s’applique au BIM puisqu’une minorité d’entreprises l’a aujourd’hui adopté et que la plupart des acteurs du bâtiment sont encore à convaincre.
Pour favoriser la transition numérique dans le secteur, plusieurs associations professionnelles telles que Mediaconstruct ou Novabuild sont mobilisées. Il existe également des formations diplômantes autour du BIM ainsi que des salons axés sur cette technologie (BIM World, BtoBIM, etc.).