L’horizon s’éclaircit pour les nacelles françaises ATN. Les premiers modèles à revoir le jour depuis la reprise par le groupe Fassi, sortent de production ce vendredi 19 octobre 2018. Christian John, aux manettes, reprend le flambeau et veut remettre l’excellence industrielle au centre de ce nouveau départ.
 
Face à des lourdes pertes engrangées depuis plusieurs années, la proposition de reprise par le groupe Fassi a été jugée la plus probante par le tribunal de commerce, basée sur une stratégie de redéploiement pragmatique. “ Notre priorité est de donner une vraie culture industrielle à une société qui ne l’a étonnamment jamais cultivée. Surtout quand vous disposez d’une surface de production de 20 000 m2 !  L’entreprise a par contre toujours eu une grande capacité d’innovation et à vendre un produit assez différent “, explique Christian John, le nouveau DG.
 
Et constatant une qualité unanimement reconnue par le marché avec des nacelles robustes et simple d’utilisation, destinées à des utilisateurs exigeants, les loueurs notamment, le nouveau dirigeant s’est focalisé en priorité sur une relance rapide de la production, redonnant un environnement de confiance tant aux fournisseurs qu’aux salariés concernés par le plan de reprise. “ L’objectif n°1 pour ATN est de réduire drastiquement les temps d’assemblage pour une mise sur le marché beaucoup plus rapide. Cela passe par une redéfinition de l’organisation de la production et la mise en place de postes de travail beaucoup plus confortables et ergonomiques “, ajoute le nouveau DG.
 
Pour 2019, la nouvelle direction compte sur une production de 500 nacelles inscrites dans le cadre d’une redéfinition de l’offre à forte demande,sur les modèles électriques, hydrauliques et thermiques. Pour ce faire, ATN compte sur les synergies à créer avec le groupe Fassi, tant sur la complémentarité des offres, le partage des circuits de distribution, les savoir-faire industriels et la puissance d’achat du groupe italien. “ ATN bénéficie d’un attachement à la marque étonnant. Nous repartons donc sur une image de marque pas trop impactée par l’arrêt d’activité. A nous maintenant de redonner l’envergure industrielle qu’il manque à ATN pour en faire un constructeur digne de ce nom sur les marchés français et européen”, conclut Christian John.