Alors qu’Emmanuel Macron a annoncé hier une extension des aides pour les particuliers, les entreprises du bâtiment ont encore été mises de côté. Un coup dur de plus qu’a tenu à dénoncer la Capeb qui s’inquiète que les entreprises aient à supporter le coût de ces dispositifs.
Dans un communiqué de presse, la Capeb fait état « d’une double peine pour les entreprises : l’augmentation du prix des carburants (…) et le défraiement de leurs salariés ».
Elle a réitéré également sa demande d’exclure du champ de la suppression de l’exonération du taux réduit du TICPE pour le GNR les entreprises du bâtiment au même titre que les agriculteurs.
Enfin, elle a formulé quatre revendications en cas de maintien de cette disposition du PLF 2019. Elle demande aux pouvoirs publics :
-de s’engager à ce que les recettes nouvelles ainsi engrangées par l’État soient effectivement entièrement consacrées à la transition énergétique de notre pays.
-de prendre des dispositions pour permettre aux entreprises de répercuter cette hausse du GNR dans tous les marchés en cours, qu’une clause de révision ait été ou non prévue.
-de mettre en place un grand plan d’accompagnement des entreprises artisanales, avec des aides financières significatives, pour leur permettre de gérer dans le temps la transition de leur flotte d’utilitaires, fourgonnettes, camions et/ou engins de chantier, vers des véhicules utilisant des énergies renouvelables.
-de maintenir l’exonération pour tous les équipements et engins de chantier qui ne sont pas disponibles aujourd’hui avec d’autre type de motorisation.