Le chantier de reconstruction de Notre-Dame est à ce jour en phase de sécurisation, notamment suite à l’émergence d’une pollution au plomb aux abords de la cathédrale après l’incendie.
Six mois après l’incendie, les analyses de plomb réalisées sous l’impulsion de la préfecture d’Ile-de-France et de l’Agence régionale de santé sur 877 jeunes enfants ont prouvé qu’il n’y avait pas de surcontamination, par rapport aux autres enfants de la région Ile-de-France.
Les inquiétudes ont surgi lorsqu’une partie des 300 t de plomb de la charpente de la cathédrale de Notre-Dame s’est répandue dans l’atmosphère sous forme de particules suite à l’incendie. Des écoles ont dû être dépolluées et les rues adjacentes au monument, mesurées.
Le chantier, soumis à toutes les précautions nécessaires (sas de décontamination, douches etc), n’a rapporté aucune contamination de ses ouvriers. Considéré comme "totalement étanche", il accueille entre 60 et 80 compagnons. En revanche, le parvis reste sur des niveaux de contamination assez élevés.
En attendant de redescendre à un seuil correct, l’heure est à la sécurisation du site afin de permettre l’intervention des cordistes chargés de démonter l’échafaudage qui était en proie aux flammes. Une opération qui durera entre 4 et 5 mois. Les risques de mouvements de l’édifice sont anticipés par des capteurs placés dans les parties sensibles de la cathédrale.