Selon une étude internationale de Finalcad, 97 % des sociétés de construction déclarent avoir des difficultés à travailler de façon collaborative. Près de la moitié des dirigeants estime ne pas avoir les capacités numériques suffisantes pour répondre aux exigences de la ville intelligente.
Finalcad, éditeur de logiciels pour la construction, publie aujourd’hui les résultats de son étude menée auprès de 400 dirigeants de la construction en France, en Espagne, à Singapour et au Japon dédiée à l’avenir de la construction et de la digitalisation. Elle se caractérise par un grand nombre de dirigeants estimant manquer de moyens numériques face à la montée en puissance de la ville intelligente.
Si le secteur semble prêt à se digitaliser (95 % des sondés se pensent assez préparés en matière de collecte de big data et d’adoption de technologies numériques), 68 % des personnes interrogées affirment que leur principale difficulté réside dans leur incapacité à collecter les données en temps réel. Et dans ce domaine, plus d’un quart d’entre elles (28 %) se disent inaptes à créer l’empreinte numérique d’un bâtiment.
Des initiatives fleurissent pour convertir ces entreprises à la digitalisation, mais ces dernières se heurtent encore quand il s’agit de collecter et communiquer les données liées à la provenance des matériaux (32 %) ou au pourcentage de déchets de matériaux recyclés sur un chantier (42 %).
Le frein se situe également au niveau des compétences. L’étude révèle que 95 % des personnes interrogées estiment que leurs collaborateurs ne disposent pas des aptitudes nécessaires pour utiliser les applications et les outils digitaux dans une certaine mesure.